Le radon sur la commune

Qu’est-ce que le radon ?

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle. Il est issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Certains types de roches, notamment le granit, en contiennent davantage.Une fois produit par les roches, le radon peut être… Lire

La commune d’Arthun est située en catégorie 3 pour le potentiel radon.

Les communes à potentiel radon de catégorie 3 sont celles qui, sur au moins une partie de leur superficie, présentent des formations géologiques dont les teneurs en uranium sont estimées plus  élevées comparativement aux autres formations. Les formations concernées sont notamment celles constitutives de massifs granitiques (massif armoricain, massif central, Guyane française…), certaines formations volcaniques (massif central, Polynésie française, Mayotte…) mais également certains grés et schistes noirs.

Sur ces formations plus riches en uranium, la proportion des bâtiments présentant des concentrations en radon élevées est plus importante que sur le reste du territoire. Les résultats de la campagne nationale de mesure en France métropolitaine montrent ainsi que plus de 40% des bâtiments situés sur ces terrains dépassent 100 Bq.m-3 et plus de 10% dépassent 300 Bq.m-3.

Remarque : dans le cas des communes de superficie importante – comme c’est le cas en particulier pour certains Outre-Mer -, les formations concernées n’occupent parfois qu’une proportion limitée du territoire communal. Dans ce cas, la cartographie par commune ne représente pas la surface réelle d’un territoire affectée par un potentiel radon mais, en quelque sorte, la probabilité qu’il y ait sur le territoire d’une commune une source d’exposition au radon élevée, même très localisée. Afin de visualiser différentes zones au sein du territoire communal et de mieux apprécier le potentiel radon réel sur ce territoire, il convient de se référer à la cartographie représentée selon les contours des formations géologiques.
En savoir plus sur la cartographie du potentiel radon.

Qu’en conclure pour mon habitation ?

Le potentiel radon fournit un niveau de risque relatif à l’échelle d’une commune, il ne présage en rien des concentrations présentes dans votre habitation, celles-ci dépendant de multiples autres facteurs (étanchéité de l’interface entre le bâtiment et le sol, taux de renouvellement de l’air intérieur…).

Le fait que votre habitation soit localisée dans une commune à potentiel radon de catégorie 3 ne signifie pas forcément qu’elle présente des concentrations en radon importantes. Elle a toutefois nettement plus de risque d’en présenter que la même maison située dans une commune à potentiel radon de catégorie 1. Les concentrations peuvent par ailleurs atteindre des niveaux très élevés pour des caractéristiques architecturales ou des conditions de ventilation défavorables. Compte-tenu du risque sur la santé associé au radon, il est dans ce cas important d’évaluer plus précisément l’exposition à laquelle vous êtes soumis.

Evaluer votre exposition nécessite de réaliser un dépistage de votre habitation. Ce dépistage consiste à mesurer les concentrations du radon à l’aide de détecteurs (dosimètres radon) qu’il est possible de placer soi-même. Pour que cette mesure soit représentative, elle doit être effectuée dans les pièces de vie principales, sur une durée de plusieurs semaines et de préférence sur la période hivernale (en savoir plus sur le protocole de mesure). Le coût d’acquisition et de développement de ces détecteurs s’élève à quelques dizaines d’euros.

Lorsque la concentration mesurée s’avère élevée, il est alors nécessaire de rechercher des solutions pour réduire l’exposition au radon. Ces solutions consistent à limiter l’entrée du radon dans le bâtiment, en renforçant l’étanchéité entre le sol et le bâtiment, et à éliminer le radon en favorisant le renouvellement de l’air intérieur (aération, ventilation).

Plus d’informations sur les techniques de réduction du radon.

Note : Dans le cas de certains lieux ouverts au public et de certains lieux de travail, ce dépistage est obligatoire et doit être effectué par des organismes agréés. Pour en savoir plus sur le sujet : La réglementation.

Comment se procurer un dosimètre radon et effectuer un dépistage ?

En France, plusieurs sociétés produisent des dosimètres radon et disposent de laboratoires permettant de les analyser. Vous pouvez contacter ces sociétés via leurs sites internet pour réaliser vous-même le dépistage :

Vous pouvez également contacter un organisme agréé pour la mesure du radon afin qu’il vienne réaliser les mesures à votre domicile. Vous trouverez la liste des organismes agréés sur le site de l’Autorité de sûreté nucléaire (cf. liste des organismes agréés de niveau 1 option A).


(Dernière mise à jour : Juillet 2019)

 

Lutte contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladie

Luttons contre le moustique tigre !       

  • Le moustique tigre : qui est-il ?

Aedes albopictus de son vrai nom, le moustique tigre est originaire d’Asie et se distingue des autres moustiques par sa coloration contrastée noire et blanche. Il s’est développé de manière significative et continue depuis 2004 en métropole où il est désormais présent dans 51 départements [1].

Depuis 2012, il s’est progressivement implanté dans 8 départements (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Puy de Dôme, Rhône-Métropole de Lyon et Savoie) de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

[1] Dates d’implantation du moustique Aedes albopictus dans les 42 départements concernés : Haute-Corse (2006), Corse-du-Sud  (2007), Var (2008),  , Alpes-Maritimes,  Alpes-de-Haute-Provence et Bouches-du-Rhône (2010), Gard et Hérault (2011), Vaucluse, Lot-et-Garonne, Pyrénées orientales, Aude, Haute-Garonne, Drôme, Ardèche, Isère et Rhône (2012) Gironde (2013) Savoie et Saône-et-Loire (2014), Ain, Bas-Rhin, Dordogne, Landes, Lot, Pyrénées-Atlantiques, Tarn, Tarn-et-Garonne, Val-de-Marne et Vendée (2015), Aveyron, Gers et Haut-Rhin (2016), Aisne, Ariège, Corrèze, Hautes-Alpes, Hauts-de-Seine, Hautes-Pyrénées, Indre, Lozère, Maine-et-Loire (2017), Charente-Maritime, Côte-d’Or, Essonne, Loire, Nièvre, Paris, Puy-de-Dôme, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis (2018).

           

Le moustique Aedes albopictus se distingue des autres moustiques communs par sa petite taille

 

 

Ce moustique de très petite taille est particulièrement nuisible : ses piqûres interviennent principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité à la levée du jour et au crépuscule.

Il peut également être « vecteur » de la dengue, du chikungunya et du zika si, et seulement si, il est contaminé. Il s’infecte en piquant une personne ayant un de ces virus dans son sang, malade ou non, et qui revient d’un voyage dans un pays où ces maladies sont présentes. Il devient ainsi capable de transmettre la maladie dans le proche voisinage en piquant ensuite des personnes saines.

  • Prévention : le moustique qui vous pique est né chez vous !

Le moustique tigre se développe surtout en zone urbaine, dans de petites quantités d’eau, et se déplace peu au cours de sa vie (100 mètres autour de son lieu de naissance).

  • Comment éviter la prolifération des moustiques ?
    Quelques gestes simples

Les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettant pas d’éliminer durablement les moustiques, il est nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.

Supprimer les gîtes larvaires, c’est supprimer toute eau stagnante au domicile et autour, c’est couvrir, jeter et vider tous les récipients pouvant contenir de l’eau :

  • Supprimer ou vider régulièrement les petits récipients pouvant contenir de l’eau dans les jardins.
  • Vider les vases, les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable humide 
  • Ranger à l’abri de la pluie tous les stockages pouvant contenir de l’eau : pneus, bâches plastique, jeux d’enfants, pieds de parasol, mobiliers de jardin…
  • Prévoir une pente suffisante pour que l’eau ne stagne pas dans les gouttières et les curer veiller à la bonne évacuation des eaux de pluie.
  • Couvrir les bidons de récupération d’eau de pluie pour les rendre inaccessibles aux moustiques (les couvrir d’une moustiquaire ou d’un tissu fin), retourner les arrosoirs.
  • Entretenir le jardin : élaguez, débroussaillez, taillez, ramassez les fruits tombés et les déchets végétaux, réduisez les sources d’humidité.

Ces gestes simples réduisent efficacement le risque de présence du moustique à proximité du domicile. Ils sont indispensables pour limiter la prolifération des moustiques et pour protéger votre entourage.

  • Si vous trouvez un moustique tigre

Les autorités sanitaires telles que l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes avec les départements et la Métropole de Lyon, et l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD) suivent avec attention l’extension de l’implantation du moustique tigre. L’ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. Il s’agit d’une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.

Si vous pensez avoir observé un moustique tigre près de chez vous, vous pouvez le signaler sur la plateforme www.signalement-moustique.fr.

  • Se protéger contre les piqûres de moustique

Pour se protéger des piqûres il faut :

  • porter des vêtements longs et protéger les pieds et les chevilles. Il est également conseillé d’imprégner les vêtements avec un insecticide répulsif ;
  • utiliser des répulsifs cutanés, ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer. Des précautions d’emploi sont à respecter, renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
  • Informations pour les voyageurs

L’objectif étant d’éviter l’introduction et la transmission de la dengue, du chikungunya et du zika en France métropolitaine, il est rappelé :

  • aux personnes se rendant dans des zones où circulent ces virus de se protéger des piqûres de moustiques sur place, mais également à leur retour à domicile, notamment si elles sont malades ;
  • en cas de symptômes évocateurs de l’une de ces maladies (maux de tête accompagnés de fièvre, douleurs ou courbatures…) survenant dans les 15 jours après le retour d’un pays où l’une de ces maladies est présente, il est recommandé de consulter sans tarder son médecin traitant.

Pour en savoir plus :

Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes : www.ars.auvergne-rhone-alpes.sante.fr

Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EIRAD) : www.eid-rhonealpes.com 

Santé publique France : www.santepubliquefrance.fr/

Ministère des affaires étrangères – Conseils aux voyageurs : www.diplomatie.gouv.fr

 

 

Information pour lutter contre les agressions canines envers les facteurs

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Propriétaires de chiens : veillez à la sécurité de votre facteur !

L’an dernier, 215 facteurs ont été mordus par des chiens en Auvergne Rhône Alpes. La plupart du temps, ces morsures sont imputables à des chiens réputés gentils, qui n’avaient jamais mordu auparavant. Tous les propriétaires de chiens sont donc concernés par ce risque, qui engage  leur responsabilité pénale.

Afin de permettre à votre facteur d’effectuer sa tournée en toute sécurité, la Direction Exécutive Auvergne Rhône Alpes de La Poste vous remercie de veiller à la conformité de votre raccordement postal :

– une boîte aux lettres accessible, à l’extérieur de votre propriété (il ne faut pas que le facteur ait à passer sa main par dessus un portail ou un grillage)

– une sonnette en état de marche à l’extérieur de la propriété

Quelle que soit la taille de votre chien ou son caractère, merci de veiller à ce qu’aucun contact ne soit possible entre lui et le facteur pour éviter tout accident.

Influenza aviaire

Le niveau de risque pour la grippe aviaire est passé à “élevé” dans 123 communes du département.

Dans lesdites communes, les oiseaux doivent être confinés dans les bâtiments ou protégés par des filets dans les parcours extérieurs.

D’autre part, les chasseurs de gibier d’eau sont appelés à la plus grande vigilance par les pouvoirs publics qui rappellent leur rôle dans la surveillance épidémiologique.

note-prefet-aux-maires-de-la-loire-risques-influenza-aviaire-18-novembre-2016

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Le Frelon Asiatique

Historique et répartition géographique :

Originaire du continent asiatique, l’espèce a été introduite en France en 2004 dans la région Aquitaine. Elle a très certainement été importée de Chine avec des marchandises (poteries). Depuis, elle s’est répandue rapidement vers l’est et le nord pour occuper aujourd’hui près de la moitié sud-ouest de la France.

En 2011, l’espèce a été observée pour la première fois sur plusieurs communes du département de l’Ardèche.

Impact sur la filière apicole :

Les frelons asiatiques ont un fort impact sur les ruches car non seulement ils prélèvent des abeilles mais ils provoquent aussi, par leur présence permanente devant les ruches, un arrêt de l’activité de butinage. Si ses réserves de miel deviennent insuffisantes, la colonie d’abeilles peut mourir de faim au cours de l’hiver suivant.

Comportement et risques pour l’homme :

Le frelon asiatique est peu agressif envers l’homme lorsqu’il est en solitaire . Sa piqûre n’est pas plus dangereuse que celle d’une guêpe ou d’une abeille. Par contre, il va défendre son nid si on s’en approche.

Classement :

Le frelon asiatique a été classé dans la liste des dangers sanitaires de 2ème catégorie le 28 décembre 2012.

La surveillance :

Dès la première découverte du ravageur en Ardèche, la FREDON Rhône Alpes, en lien avec les Groupements de Défense Sanitaire Apicoles Départementaux, a mis en place un réseau de surveillance régional.

Le piégeage de détection s’effectue avec des pièges sélectifs afin de réduire l’impact sur les populations d’insectes non cibles. Ils sont installés à partir de juillet à proximité de ruchers afin de déterminer l’aire de présence du ravageur. L’attractif utilisé est du jus de cirier fermenté, choisi lui aussi pour sa sélectivité.

 frelon asiatique
comment rechercher les nids
sécurisation des nids
fiche d’aide à l’identification

Ruchers et Abeilles

OBLIGATION DE DECLARATION  :

Tout détenteur de ruche (particulier ou professionnel) a l’obligation d’en déclarer le nombre et l’emplacement.

obligation-de-declaration

Vous trouverez toutes informations, formulaires et renseignements complémentaires, en cliquant sur le lien suivant : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr

RAPPELS REGLEMENTAIRES :

Dans le département de la Loire, l’arrêté préfectoral du 8 janvier 1971 précise les distances à observer entre les ruches d’abeilles et les propriétés voisines ou la voie publique :

– 15 m des propriétés voisines, ramenés à 10 m si celles-ci sont des bois ou des landes,

– 20 m de la voie publique,

50 m des établissements publics ou collectifs.

Toutefois, aucune prescription de distance en ce qui concerne les ruches isolées par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche sans discontinuité d’une hauteur de 2 m au-dessus du sol et dépassant d’au moins 2 m de chaque côté de la ruche ou du rucher.